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Coalition d'ONG pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail

En juin 2019, une large majorité tripartite de la Conférence internationale du Travail a adopté la Convention 2019 sur la violence et le harcèlement (C190) et la Recommandation n° 206. La convention vise à mettre fin à la violence et au harcèlement dans le monde du travail et définit ce qui constitue la violence et le harcèlement et le genre. -la violence et le harcèlement sur le lieu de travail. La Recommandation 206 fournit des orientations pour la mise en œuvre de la Convention.

L'adoption de la C190 le 25 juin 2021 est une opportunité historique pour façonner un avenir du travail fondé sur la dignité et le respect de tous. La Convention énonce les droits des travailleurs à un lieu de travail sûr et inclut les lieux liés au travail ou découlant du travail.

Pour soutenir l'OIT et plaider pour que tous les pays mettent en œuvre la C190, les ONG des Nations Unies ont formé la Coalition des ONG pour mettre fin à la violence et au harcèlement dans le monde du travail (Coalition des ONG). L'année dernière, ils ont adressé une lettre à tous les États membres les appelant à ratifier la C190 et à s'engager résolument vers une mise en œuvre effective sans délai. L'ONG IBVM a endossé cette lettre au nom de notre réseau.

Huit pays membres ont ratifié la convention et cinquante-huit autres pays seraient engagés dans des processus en vue de la ratification. Pour tirer parti de cet élan, la Coalition des ONG, en partenariat avec la Mission permanente des Fidji auprès des Nations Unies, a organisé un dialogue interactif multipartite très réussi des membres de la Coalition des ONG et des organisations de la société civile (OSC) partenaires avec les États membres et les agences des Nations Unies sur 8 septembre.

Ce dialogue a permis de partager les expériences mondiales et nationales sur le processus de ratification de la C190, d'examiner les opportunités et les défis, d'explorer des stratégies et d'élaborer des plans d'action pour intensifier la campagne pour sa ratification universelle et sa mise en œuvre effective.

Le dialogue a impliqué des représentants des États membres, notamment le vice-président libérien Jewel Taylor, l'ambassadeur fidjien Satyendra Prassad et l'ambassadeur argentin Maria del Carmen Squeff. Les Fidji et l'Argentine ont ratifié la C190. L'ambassadeur Prassad a encouragé les gouvernements à ratifier la C190 et a souligné l'importance des gouvernements travaillant avec les OSC. L'ambassadeur Squeff a déclaré que la C190 fournit une feuille de route pour l'élimination de la violence et du harcèlement. Elle a partagé leur approche interministérielle de la mise en œuvre de la loi.

Bien que le Libéria n'ait pas ratifié la C190, le vice-président Taylor a fortement insisté sur le fait que les pays doivent envoyer un signal fort indiquant que la violence et le harcèlement, en particulier contre les femmes, ne sont plus acceptables et ne doivent pas être tolérés. C'est un must pour les pays de ratifier la C190, a-t-elle dit, et a indiqué qu'elle continue de travailler pour la ratification par leur parlement. De même, Joan Cedano de la Mission permanente de la République dominicaine a déclaré qu'ils faisaient campagne pour changer la mentalité selon laquelle la violence est un mode de vie acceptable. Eux aussi travaillent à sa ratification par leur gouvernement.

Il est important de se rappeler que la couverture de la convention est complète, s'appliquant à toutes les catégories de travailleurs (pas seulement les femmes et comprend les entrepreneurs, les stagiaires, les bénévoles et la direction) et tous les types de lieux de travail. Une mise en œuvre efficace nécessite une approche pangouvernementale et multipartite. Il existe également une gamme d'outils juridiques et politiques disponibles pour créer des environnements de travail sûrs et sans violence, non seulement dans le droit pénal, mais aussi dans les lois et politiques sur la santé et la sécurité au travail.

Que pouvons-nous faire, les organisations de la société civile ? (Suggéré par Manuela Tomei, Directrice du Programme des conditions de travail et d'emploi du BIT)

  • Faire pression sur les représentants du gouvernement, les organisations d'employeurs, de travailleurs, ainsi que les parlementaires pour la ratification de la C190 ;
  • Tenir les institutions responsables des engagements nationaux et mondiaux pris par les gouvernements concernant la ratification et la mise en œuvre de la C190 ;
  • Développer, rejoindre et/ou soutenir des campagnes internationales et nationales en faveur de la ratification et de la mise en œuvre de la C190 ;
  • Mobiliser les membres et autres organisations de la société civile pour créer un mouvement de soutien au C190 ;
  • Faites entendre votre voix hors ligne et en ligne, notamment en utilisant le hashtag #RatifyC190.

La famille Mary Ward est présente dans plus de 40 pays et seuls l'Argentine et Maurice ont ratifié la C190. Nous vous invitons tous à vous joindre à nous pour défendre les droits de tous, en particulier des femmes, sur le lieu de travail. Appelez vos gouvernements à #RatifyC190 !

Lire l'intégralité Convention sur la violence et le harcèlement 2019 et Recommandation n° 206.

Vérifiez si votre pays a ratifié la C190 ici.

En savoir plus sur la campagne #RatifyC190 ici.

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